Toupkê : Quand le cinéma devient un pont vers l’unité nationale

Abidjan, le 4 août 2025 – Lundi soir, le Majestic du Sofitel Hôtel Ivoire n’était pas seulement une salle de cinéma. Il est devenu un lieu de communion, un espace où les regards, les émotions et les convictions se sont unis autour d’un même rêve : celui d’une Côte d’Ivoire rassemblée.
Au cœur de cette soirée, Toupkê, le nouveau long-métrage de Charles Kouakou, a transcendé la fiction pour toucher à l’essentiel : notre capacité à rester unis, même aux portes d’échéances électorales souvent synonymes de tensions. Imaginé, produit et réalisé par ce cinéaste engagé, le film se veut un cri du cœur, un plaidoyer vibrant pour la paix.
Dans la salle comble, les spectateurs ont été happés par les images et bouleversés par la force du message. Parmi eux, Raymonde Goudou Coffie, Ministre-Gouverneure du District Autonome des Lacs et marraine du projet, a rappelé avec émotion : « Les élections ne doivent pas diviser, mais unir. Ce film nous invite à nous retrouver autour de ce qui nous rapproche. »
Mais Toupkê ne compte pas s’arrêter à Abidjan. Charles Kouakou, déterminé, lance une grande tournée nationale avec le soutien de la Chambre des Rois et Chefs traditionnels. L’objectif : faire voyager ce message jusque dans les villages les plus reculés, là où les mots prennent encore plus de sens quand ils sont accompagnés d’images et de moments de partage.
Présent également, Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, a souligné l’importance de ce film comme patrimoine culturel : « Toupkê est un rappel à nos racines et à notre histoire commune. Nous ferons en sorte que chaque Ivoirien puisse le voir. »
Pour Charles Kouakou, cette œuvre n'est pas qu'un film. C’est un acte citoyen, un outil de sensibilisation, un pont entre les générations et les cultures : « À travers nos traditions, nous voulons bâtir la paix. Toupkê est un appel à l’unité que nous devons tous porter. »
Chaque projection de la tournée s’accompagnera de débats sur les alliances interethniques et la fraternité nationale, transformant ainsi les séances en véritables forums pour la paix.
En définitive, Toupkê n’est pas seulement projeté sur un écran : il s’inscrit dans les cœurs comme une promesse. Celle que, malgré nos différences, nous pouvons écrire ensemble l’histoire d’une Côte d’Ivoire réconciliée.