Cameroun : Série vous avez appelé la police ?

Cameroun :  Série vous avez appelé la police ?

Le nouveau projet du producteur camerounais Jean Roke Patoudem, actuellement en tournage à Yaoundé, s’immisce dans le quotidien mouvementé de la standardiste d’un commissariat.

 Les résidents du Camp Sic Essos ne semblent pas se douter que l’un des appartements du site abrite un Commissariat de police fictif. Situés en face de cette cité Sic de Yaoundé, les bureaux de Cameroon Studio servent de décor à la série de 104 épisodes intitulée « Police secours ». Créée et écrite par Ebot Tanyi (par ailleurs réalisateur) et Felicity Asseh en collaboration avec Oscarine Temfack, cette shortcom de six minutes par épisode fait une immersion au sein de la police. Contrairement à la kyrielle de web-séries locales qui ont un penchant pour les histoires d’amour, « Police secours » vient avec un air frais et un brin d’originalité.

Elle braqueles projecteurs sur le quotidien d'une policière standardiste. En sa compagnie, le public reçoit des appels sérieux ou fantaisistes, et vit ses réactions Voilà présentée en quelques mots, la trame de la série coproduite par Cameroon Studio & Patou Films International. « Nous avons pensé à un concept qui devait faire la différence en même temps qu’il susciterait l’intérêt des gens, parce qu’il y a tellement de web-séries.

L’idée nous est venue d’un sketch du programme The Daily Show, diffusé sur une chaîne américaine », a confié la comédienne, Felicity Asseh. Cette dernière se lance et publie la bande annonce en 2019, « mais elle n’était pas de bonne qualité », faute d’éclairage. Malgré le trailer peu technique, l’idée a intéressé le producteur Jean Roke Patoudem. Il a demandé à l’équipe d’écrire 104 épisodes. « Je suis cette comédienne depuis un moment sur les réseaux sociaux. Je l’avais voulue pour ma série « Aissa » mais, elle ne correspondait pas au profil recherché et j’ai donc décidé de travailler avec elle sur ce projet, profitant de mes vacances au Cameroun », explique le promoteur de Patou Films International.

Source : cameroon-tribune