« Dans la maison de Ned Nwoko, je ne suis rien » la chute d’une reine de Nollywood

Leur amour faisait rêver des millions de fans à travers l’Afrique. Mais depuis quelques jours, le conte de fées entre la star de Nollywood Regina Daniels et son mari, le sénateur Ned Nwoko, s’est transformé en véritable drame public, mêlant douleur, colère et incompréhension.

Tout a commencé le samedi 18 octobre 2025, lorsqu’une vidéo bouleversante de l’actrice de 25 ans a envahi les réseaux sociaux. On y voit Regina, visiblement en détresse, entourée de proches tentant de la réconforter. Entre sanglots et évanouissements, sa voix tremblante résonne encore : « Pas encore… je ne supporte pas la violence, c’est trop. Dans la maison de Ned Nwoko, je ne suis rien, mais dans ma propre maison, je suis une reine. »

Ces mots, empreints de souffrance et de désillusion, ont déclenché une vague d’émotions sur Internet. En quelques heures, les internautes ont accusé le sénateur de violence conjugale, certains affirmant qu’il aurait même envoyé des hommes de main contre sa jeune épouse.

Mais dès le lendemain, Ned Nwoko a brisé le silence à travers un long communiqué publié sur sa page Facebook. D’un ton grave, le politicien de 64 ans nie toute forme de violence et renverse les accusations : selon lui, c’est Regina qui serait « l’agresseur ».

« Regina n’a pas toujours été comme ça. Sa bataille contre la drogue et l’abus d’alcool est à l’origine de nos problèmes. Elle doit poursuivre son programme de réadaptation, sinon je crains pour sa vie », a-t-il déclaré.

Dans sa version des faits, Nwoko affirme avoir tenté d’aider sa femme à suivre un traitement dans un centre spécialisé à Abuja ou à l’étranger, sans succès. Il soutient également qu’elle serait devenue violente avec le personnel domestique, endommageant des véhicules et des biens de la maison. Pour appuyer ses propos, il a partagé une vidéo montrant des objets détruits, qu’il attribue à la colère de Regina.

« J’ai d’autres épouses, aucune ne m’accusera de violence. Regina est la violente ici », a-t-il ajouté, tout en accusant deux individus  Sammy et Ann  de lui fournir des substances illicites.

Depuis, les réseaux sociaux se sont transformés en tribunal émotionnel, divisant l’opinion.
D’un côté, ceux qui prennent la défense de l’actrice, symbole d’une jeunesse féminine aspirant à la liberté et au respect. De l’autre, ceux qui croient aux déclarations du sénateur, invoquant les ravages de la dépendance et de la célébrité.

Au-delà des accusations et des vidéos partagées, cette affaire met en lumière la fragilité des unions exposées à la gloire. Ce couple, jadis admiré pour sa différence d’âge assumée et leur complicité affichée, fait aujourd’hui face à une tempête où l’amour se mêle à la honte, et la vérité à la douleur.

Quoi qu’il advienne, cette tragédie intime rappelle une réalité souvent occultée : derrière les paillettes de Nollywood, il y a des cœurs qui saignent, des âmes qui s’effondrent, et des histoires que la lumière ne suffit plus à embellir.