MOHAMED ALY DIABATE : L’EXPERIENCE AU SERVICE DE LA BONNE CAUSE
« Passionné de cinéma, j’ai intégré en 2013 l'Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC-Polytechnique). Après cinq années de formation rigoureuse, j’en suis sorti avec un diplôme de master professionnel en Production et Réalisation audiovisuelle. En entrant dans le monde professionnel, j'ai travaillé sur des projets humanitaires qui visent à raconter l'histoire des personnes qui travaillent pour un changement social, éducatif et culturel en Afrique de l’Ouest » ; dixit Mohamed Aly DIABATE, lauréat du Prix du meilleur documentaire court métrage, durant la Nuit Ivoirienne du Septième Art et de l’Audiovisuel (NISA 2021) avec ‘‘Les enfants charognards’’.
Mohamed Aly Diabaté est un jeune ivoirien, Réalisateur et Photographe documentaire né le 30 juillet 1990. En 2018, il réalise un film documentaire et une série de photographie sur le travail des enfants en Côte d’Ivoire, tout en dévoilant les dangers auxquels ils sont exposés. Ce film documentaire lui a valu une nomination au Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) en 2019, suivi de plusieurs projections de celui-ci à travers le pays (Côte d’ Ivoire).
« Ces expériences me permettent de travailler en tant que consultant et créateur de contenus multimédias pour le compte des Nations Unies, des Organisation non-Gouvernementales (ONG), des Institutions Étatiques, etc. », confie-t-il.
Mohamed Aly, c’est aussi de multiples prix et distinction dont : ‘‘Lauréat de la meilleure production télé de l’année académique 2015/2016 à l’ISTC-Polytechnique’’. 2016 a été une année plus que particulière pour Mohamed Aly, il fut le Lauréat du meilleur film documentaire à Africa Web Festival 2016 à Abidjan, et le Prix spécial du président de la république pour la meilleure image à Africa Web Festival de 2016. Outre ces distinctions, Mohamed obtient le Prix de l’engagement citoyen 2016 délivré par l’institut DELAYAM ; et devient le Vainqueur du concours inter universitaire, Voix des Jeunes Côte d’Ivoire 2016. À cela s’ajoute les formations suivi de certificats comme : Certification aux techniques des métiers du cinéma à Ouagadougou, et, Certification à la technique de réalisation télé délivré par Galaxie Africa et Canal+ (2017 et 2018). De plus, il devient l’Opérateur prise de vues à la conférence ministérielle de la francophonie 2017.
L’avènement du COVID-19 a chamboulé le monde entier ainsi que la mentalité des êtres humains. Mais aussi, leur manière d’appréhender le monde avec un nouveau regard. Cette pandémie a mis en exergue les nouvelles méthodes de travail, telle que le télétravail, afin de permettre au monde et aux secteurs d’activités de continuer à progresser. En tant que jeune et professionnel des médias, Mohamed Aly, tout comme d’autres professionnels n’est pas resté indifférent face à cette pandémie. En réalisant des spots vidéo et des dizaines de récits photos-journalistiques, il a mis son savoir-faire au service de son peuple. Objectif : sensibiliser et informer la population sur le danger réel que représente le corona virus, afin de freiner sa propagation.
Mohamed Aly veut lui aussi contribuer à la promotion des objectifs de développement durable qui donnent la marche à suivre pour un avenir meilleur pour tous. Cela grâce aux thèmes et les tares de société qu’il aborde dans ses productions et auxquels le monde en général et l’Afrique en particulier est confronté tels que : la migration irrégulière, la pauvreté, l'inégalité, la faim, le travail des enfants, la violence faite aux femmes et l’éducation pour tous, pour ne citer que ceux-là.
Créer une école de formation audiovisuelle, dédiée exclusivement aux jeunes issus des quartiers défavorisés dans le but de leur apprendre ce métier noble, pour qu’ils puissent s'exprimer à travers le pouvoir de la photographie et de l'image, est son objectif à atteindre dans un futur proche.
C’est dans cet élan qu’il lance un appel à la jeunesse : « Je demande aux jeune de travailler, de persévérer, de croire en leur rêve et de ne jamais abandonner ; car, au bout de l’effort, il y a toujours la récompense ».
Melaine KONDON