Clap Ivoire 2025 : Eude Pokou appelle à une synergie nationale pour un cinéma ivoirien plus fort

Clap Ivoire 2025 : Eude Pokou appelle à une synergie nationale pour un cinéma ivoirien plus fort

Une vision claire, une ambition renouvelée et un appel vibrant à l’unité : tels sont les maîtres-mots qui ont ponctué la récente rencontre stratégique initiée par Eude Pokou, directeur de la production et de l’attractivité à l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONAC-CI) et commissaire général du festival Clap Ivoire. Face aux professionnels du secteur cinématographique ivoirien, M. Pokou a posé les jalons d’une collaboration renforcée, indispensable pour insuffler une nouvelle dynamique à un art en perpétuelle évolution.

« Cette rencontre avait pour but de présenter ce que fait et ce que prévoit de faire l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire pour les professionnels », a souligné Eude Pokou. Il a rappelé le rôle prépondérant de l’ONAC-CI, institution sous l’égide du Ministère de la Culture et de la Francophonie, dans l’orchestration du développement du septième art en terre ivoirienne. Plus qu’une simple présentation, cette initiative se voulait une main tendue, une invitation à bâtir une synergie d’actions concrètes. « Il est temps que nos efforts soient coordonnés pour un impact réel sur le terrain, » a-t-il insisté.

Au cœur des discussions, la 25e édition du mythique festival Clap Ivoire, prévue pour 2025, a été particulièrement mise en lumière. Si le festival a déjà révélé de nombreux talents aujourd’hui confirmés, Eude Pokou aspire à le propulser vers de nouveaux sommets. « Nous voulons faire de Clap Ivoire un festival de référence, pas seulement pour l’espace UEMOA, mais pour le monde entier », a-t-il déclaré avec conviction.

Pour marquer ce jubilé d'argent, plusieurs nouveautés majeures ont été annoncées. Aux traditionnelles compétitions de courts-métrages de 13 minutes en fiction et documentaire s’ajouteront deux nouvelles sections : une catégorie amateurpour les œuvres de moins de 15 minutes, et une catégorie professionnelle dédiée aux courts-métrages pouvant aller jusqu’à 30 minutes. De plus, signe de sa maturité et de sa volonté d’accompagner l’évolution des cinéastes, le festival s’ouvrira désormais aux premiers et seconds longs-métrages.

Les cinéastes intéressés peuvent soumettre leurs œuvres en ligne via les sites de l’ONAC-CI ou de Clap Ivoire. La date limite de dépôt des films est fixée au 27 juin 2025, une échéance unique et impérative. La phase nationale finale du festival est, quant à elle, programmée du 1er au 4 juillet 2025, sous réserve de modifications.

Au-delà des aspects organisationnels du festival, M. Pokou a lancé un vibrant appel à l’engagement collectif. Professionnels aguerris, talents émergents, journalistes, partenaires institutionnels et privés, et même le grand public : tous sont conviés à apporter leur pierre à l’édifice. Illustrant son propos par une métaphore éloquente, « Un seul fil ne peut pas tirer un bateau, mais tous les fils réunis forment une corde solide », il a martelé que seule l’unité permettra au cinéma ivoirien d’atteindre la reconnaissance qu’il mérite.

L'engagement de la jeunesse est également une priorité. Le commissaire général a ainsi invité les jeunes passionnés par le septième art à s’inscrire massivement aux dix ateliers de formation prévus cette année et à se challenger lors des concours de pitch. « Il n’y a pas de raison qu’un jeune amoureux du cinéma ne participe pas à cet événement », a-t-il encouragé.

Clap Ivoire 2025 s'annonce donc comme une édition charnière, un véritable tournant stratégique pour le rayonnement du cinéma ivoirien et, par extension, africain. Sous l’impulsion de son dynamique directeur, l’ONAC-CI affiche une détermination sans faille à écrire une nouvelle page glorieuse de l’histoire du cinéma en Côte d’Ivoire.