Festival du film de femmes : le Sénégal et l'Afrique sur grand écran

Festival du film de femmes : le Sénégal et l'Afrique sur grand écran
Festival du film de femmes : le Sénégal et l'Afrique sur grand écran

La 15ème édition du Festival international du film de femmes de Salé aura lieu du 26 septembre au 1er octobre. Cette édition sera marquée par la célébration du cinéma africain à travers la programmation « d’un Spécial Afrique », avec le Sénégal comme invité d’honneur.

 Le choix du Sénégal comme invité d’honneur de cette édition intervient dans le sillage de la célébration de « Rabat Capitale de la culture africaine ».

Il convient de rappeler que le Sénégal est considéré comme l’un des précurseurs du cinéma à l’échelle du continent africain. Quatre films de long métrage, entre fiction et documentaire, de réalisatrices et de réalisateurs ayant abordés, à travers leurs oeuvres la question féminine et son impact sur la société sénégalaise, seront projetés à cette occasion. Il s’agit de « Atlantique » de Mati Diop, 2019 (Film d’ouverture), de « Congo, un médecin pour sauver les femmes » de Angèle Diabang (2014), de « On a le temps pour nous » de Katy Léna Ndiaye (2019), ainsi que « Des étoiles » de Dyana Gaye (2013). Un hommage sera rendu au cinéma sénégalais pour tout ce qu’il partage avec le cinéma marocain, et pour célébrer « Rabat capitale du cinéma africain », est-il par ailleurs annoncé.

Le Festival organise, enfin, « un Spécial Afrique » pour rendre un hommage aux images-sons au féminin de l’Afrique à travers un panorama du cinéma sub-saharien qui comporte 8 films, représentant 8 pays, faits par des femmes.

En ouverture de ce panorama, seront projetés les films de «Annatto» de Fatima Ali Boubakdy (Maroc, 2021), «Sur les traces d’un migrant» de Delphine Yerbanga (Burkina Faso, 2021), «Zinder» de Aicha Macky (Niger, France, Allemagne, 2021), ainsi que «L’africain qui voulait voler» de Samantha Biffot, (Gabon, 2015). Il s’agit également de « Chambre N°1» de Leila Thiam (République centrafricaine, 2017), de «Chez jolie coiffure» de Rosine Mbakam (Cameroun, 2018), de «Sema» de Machérie Ekwa (République démocratique du Congo, 2019), et de «Une femme, un destin» de Hanifa Ali Oumar (Tchad, 2020).

Source : lopinion.ma