Sur la dune de la solitude" : Le premier film ivoirien qui a marqué l’histoire
En 1964, la Côte d'Ivoire entre dans l’histoire du cinéma avec Sur la dune de la solitude, un film réalisé par Timité Bassori. Inspiré d’une légende mystique, ce court-métrage fantastique plonge le spectateur dans un univers envoûtant, où le mythe de Mamy Watta, la déesse de l’eau, prend vie à travers une romance troublante.
L’histoire débute par une rencontre fortuite entre un jeune homme et une mystérieuse jeune femme au bord de la lagune. Attirés l’un par l’autre, ils partagent une nuit au bord de l’eau. Mais au lever du jour, la belle inconnue disparaît. Le mystère s’épaissit lorsque le jeune homme retrouve plus tard son visage figé sur un lit de mort… Était-elle une simple mortelle ou une créature d’un autre monde ?
Avec une mise en scène poétique et une photographie envoûtante, Timité Bassori livre une œuvre qui dépasse la simple narration pour interroger notre rapport au sacré, aux esprits et aux légendes qui hantent nos imaginaires collectifs. Sur la dune de la solitude n’est pas seulement un film, c’est une empreinte cinématographique qui témoigne du potentiel du 7ᵉ art ivoirien dès ses débuts.
Porté par des performances captivantes d’Élise Touré, Julien Keïta, Brahima Kouyaté et Emmanuel Diaman, ce court-métrage de 32 minutes reste une référence pour les cinéphiles et les historiens du cinéma africain. Plus qu’un film, *Sur la dune de la solitude est un héritage, une œuvre fondatrice qui mérite d’être redécouverte et célébrée. Un chef-d'œuvre à revisiter pour comprendre les racines du cinéma ivoirien !